Portrait de JD : Bastoun Talec

Antenne

CJD Paris

Entreprise

Happy work

Adhérent du CJD Paris et guide en Holacratie au sein de l’entreprise Happy work. Son objectif ? Réconcilier les gens avec le travail.

Qu’est-ce que tu rêvais de faire enfant ?

Je ne rêvais pas, je jouais à faire des équipes de tout. Des jeux inventés à plusieurs. Fondateur d’une société de vélos taxis monnayables en cailloux polis, instigateur d’un tournoi de roller-pong puis de headball où les buts de la tête comptaient double…le jeu collectif a occupé les 4/5ème de mon temps éveillés jusqu’à l’âge de 15 ans. Ado, on m’appelait « papa groupe ».

De quoi es-tu le plus fier dans ton entreprise ?

De ré-unir. Réparer ce moment collectif souvent bousillé dans les entreprises : la réunion. Lors de laquelle le boss ou la manager accapare 60% du temps de parole pendant que les autres caressent leur téléphone portable. Un cadre passe 9h par semaine en réunion et plus de la moitié de la population active la juge ennuyeuse et/ou inefficace. (Opinionway 2017). Guérir de la réunionite et bien au-delà, installer un rapport au travail profondément renouvelé, voilà ma fierté. Récemment, j’ai chialé devant une experte RSE d’une société accompagnée par HappyWork qui s’exclamait. « Notre équipe œuvre maintenant dans la joie ».

Pourquoi le CJD ?

Je me reconnais dans ce mouvement. Dès 1938, il intuite que le profit n’a de sens que s’il profite au sens. Et ce sens, au CJD, épouse de profondes nécessités historiques. Passé le temps de l’ignition, la phase héroïque du fondateur, l’entreprise devient résolument collective. Alors, le dirigeant doit se transformer, retirer sa combi de superman/wonderwoman. Le CJD nous fait passer d’une société de projets à un projet de Société.