En tant que mouvement d’entreprises profondément ancré dans des valeurs d’innovation sociale,
le CJD s’efforce d’explorer des solutions audacieuses qui favorisent à la fois la compétitivité des
entreprises et la qualité de vie au travail.
Ainsi, le sujet de la semaine de quatre jours représente une opportunité d’expérimenter un modèle
de travail plus équilibré, tout en maintenant, voire en renforçant, la performance globale de
l’entreprise. Il permet de repenser le fonctionnement des organisations, de faire évoluer le rapport
au travail en le positionnant dans une démarche alignant les objectifs économiques avec le bienêtre des collaborateurs.
Pour expérimenter ce nouveau mode d’organisation du travail, le CJD a pu compter sur le soutien
de la Région Occitanie grâce au dispositif Pacte pour l’embauche. En soutenant des innovations
sociales comme la semaine de quatre jours, cette initiative locale favorise la mise en œuvre de
nouvelles approches en matière de travail, contribuant ainsi à rendre les entreprises plus
attractives et en phase avec les évolutions sociétales.
Les objectifs de l’expérimentation du CJD et de la Région Occitanie étaient clairs : permettre aux
dirigeants d’évaluer la faisabilité de la semaine de quatre jours au regard de leur situation, d’en
mesurer les impacts sur le bien-être des collaborateurs, l’attractivité des talents, mais aussi la
productivité et la performance économique des entreprises. Le tout en favorisant un partage
d’expérience entre les dirigeants pour nourrir des réflexions collectives sur l’avenir du travail.
Pendant 18 mois, douze entreprises issues de secteurs variés tels que l’agroalimentaire, le BTP, le
conseil ou encore les télécommunications, ont pris part à cette démarche. Cette diversité
sectorielle a permis d’identifier des conditions de mise en œuvre de la semaine de quatre jours et
d’en observer les premiers effets dans des contextes très différents, avec des adaptations surmesure selon les besoins économiques et sociaux spécifiques de chaque entreprise.
En intégrant les retours d’expérience de cette expérimentation, le CJD aspire à construire un
modèle de travail qui répond aux enjeux contemporains tout en plaçant l’humain au cœur de la
dynamique de l’entreprise
Par Christian Andréo, délégué général du CJD.