Points de vue

Le toit de Notre-Dame parti en fumée, se pose la question de la reconstruction. Avec des tentations diverses entre deux polarités : rebâtir à l’identique pour effacer l’accident, poursuivre l’œuvre avec les matériaux et moyens de notre époque.
Le mouvement des gilets jaunes est si protéiforme, que nous avons parfois, du moins certains d’entre nous, à n’en voir que la partie la plus spectaculaire, faite de déprédations et de violence. Il se pourrait néanmoins qu’une partie au moins des motivations des participants ne rejoignent certaines préoccupations des entrepreneurs.
À l’occasion du mouvement des gilets jaunes, situation à laquelle cet article ne se résume pas, j’entends de nombreux témoignages sur l’exceptionnelle aventure que ces manifestations font vivre à certains participants. Loin des scènes de casseurs dans les centres-villes, certains évoquent un sentiment de fraternité, la joie d’être ensemble et de participer à quelque chose de commun.

Toute une population sur les ronds-points, pour bloquer les routes, les accès aux centres commerciaux, qui proteste contre la difficulté de vivre et l’effet ciseau entre l’augmentation du prix de l’énergie et l’augmentation des nécessités de déplacement. Laissons de côté les excès en marge des manifestations. Le mouvement est soutenu, nous disent les sondages, par […]

Plénière le mercredi 10 octobre dernier à Paris, sur le thème « Demain sans moi » ou pourquoi et comment faut-il se préparer au cas où, en tant que chef d’entreprise, il m’arriverait quelque chose, décès ou incapacité.
La notion de sérendipité consacre l’incertitude comme le facteur déterminant de l’action humaine, tout en reconnaissant la capacité de l’intelligence humaine à l’exploiter au mieux. Signe des temps, le mot « sérendipité » est de plus en plus prononcé dans l’entreprise.
Une courte vidéo de Joël de Rosnay, parue en 2011, a fait le buzz au point que l’auteur sort un livre actuellement, La symphonie du vivant. En même temps, une vidéo de buzz provoque des inquiétudes sur la toile.
Notre époque est celle où la « double capacité contradictoire » du travail (voir première partie) se trouve fécondée par les technologies, elles-mêmes traversées par cette même logique. Le défi complexe que nos sociétés doivent relever consiste à traverser la zone de turbulence actuelle en évitant la casse.
Selon de nombreux experts, la nouvelle révolution industrielle que nous traversons, marquée par la disruption, va détruire des millions d’emplois. Comment accompagner ce qui apparaît comme inéluctable ? Et quelle est l’ampleur des changements à accomplir ?