A l’ère de la post-vérité et des fake news, la capacité à identifier les indices du mensonge devient une question de survie.
Nous avons tous en tête les images de Bill Clinton attestant qu’il n’avait eu aucune relations sexuelles avec Monica Lewinsky. Plus on a de pouvoir et plus on est amené à mentir. S’intéresser à la question du mensonge n’est donc pas anodine ; celle-ci n’a pas simplement un intérêt personnel (« mon conjoint ne me cache-t-il pas quelque chose ?« ) ou professionnel (« puis-je me fier à ce que dit ce client ?« ). Elle est avant tout politique. Plus on a de pouvoir et plus on ment.
Mais sur quels indices se fier pour confondre un menteur ? En premier lieu, le langage verbal utilisé par le menteur peut nous alerter. Le menteur en général noie son interlocuteur sous des torrents de détails. Ce stratagème, souvent inconscient, a pour but de passer sous silence l’essentiel, c’est-à-dire le cœur du mensonge.
Connaissez-vous le syndrome de Pinocchio ?
Et puis il y a le langage non verbal. La synergologie, la discipline qui permet d’appréhender l’humain à partir de la structure de son langage corporel, permet de repérer quelques signaux qui doivent alerter. Connaissez-vous le syndrome de Pinocchio ? Cette vidéo vous en dit plus…