Portrait de JD : Amélie Patay

Adhérente du CJD Mâcon et Présidente de la Région CJD Bourgogne – Franche Comté et dirigeante de BGE Côte d’Or, Saône et Loire, Ain.

Qu’est-ce que tu rêvais de faire enfant ?

Je voulais enseigner auprès d’enfants en Afrique Noire. De ce rêve de petite fille est restée l’envie d’aide, grandie par la volonté d’autonomiser et non de « faire à la place de ». J’ai donc fait mes études supérieures dans le développement et la gestion en Afrique, puis en Economie Sociale et Solidaire. Je travaille désormais dans l’accompagnement à la création et au développement de TPE. C’est en France mais les voyages personnels me permettent de garder des moments d’inspirations d’ailleurs.

De quoi es-tu le plus fière dans ton entreprise ?

Je suis avant tout fière des femmes et des hommes qui la composent. Leurs qualités personnelles et leurs compétences professionnelles s’unissent avec sens pour aider les entrepreneurs, en devenir ou déjà aguerris. C’est grisant de partager de tels parcours, d’assister à ces prises d’initiative, qui permettent d’exercer notre citoyenneté, de tracer un bout du monde que nous voulons dessiner. De tout cela je suis fière, comme des bonnes relations que nous entretenons avec les financeurs publics : souvent vus somme des « grosses machines », c’est là encore la qualité de la relation et la confiance qui fait la différence.

Pourquoi le CJD ?

Le CJD, d’abord presque un hasard, puisque c’est le président de mon conseil d’administration qui en était issu et m’y a amenée il y a 7 ans. Puis, une évidence, nourrie par les belles rencontres, les valeurs communes et surtout le terrain de formation qui s’ouvrait à moi. Je prends plaisir dans le contenu des commissions, des formations, des conférences. Je me nourris des expériences des autres JD. J’expérimente dans mon parcours JD des choses que je ne ferai jamais ou pas encore dans mon entreprise.

Que t’as apporté le CJD pendant la crise ?

Pendant la crise, le CJD a été un briseur de quotidien, une déferlante d’idées pour ne pas s’isoler, une boîte à outils à relayer à l’extérieur pour se faciliter la vie.